MOBILISONS NOUS POUR SAUVER NOTRE DAME ! LE 26 AVRIL, VOTONS OUI A LA POURSUITE DES TRAVAUX DE RENOVATION !

 

POUR QUE L'EGLISE NOTRE DAME RESTE AU COEUR DE LA VILLE

OUI A LA POURSUITE DES TRAVAUX DE RENOVATION !

L'église Notre Dame sur TF1 au journal de 13h (JT du 07 avril) :
pour voir l'édition, cliquer ICI
(reportage sur l'église à la 31ème minute du journal)

 

L'église aujourd'hui...

... et après ?

L'église Notre Dame menacée ?

La nouvelle municipalité a déclaré vouloir organiser une consultation de l'ensemble de la population sur le devenir de l'église Notre-Dame au début de l'année 2009.

Parmi les trois questions que la nouvelle municipalité veut poser doit figurer une question concernant la démolition de l'église.

Il ne s'agit pas d'une rumeur !

Lors du dernier conseil municipal, le déblocage d'une somme de 35 000 Euros (229 580 Francs) a été voté pour étudier le coût de la déconstruction de l'édifice.

Résolument opposés au principe même de la destruction de ce véritable patrimoine de la ville, nous avons décidé de constituer un collectif de sauvegarde de l'église Notre-Dame, afin d'empêcher sa démolition.

Nous invitons aujourd'hui toutes les personnes qui souhaitent, elles aussi, conserver cet édifice à nous rejoindre.

Jean-Pierre GAY, Paul PRIVAT, Léon COFFY, Jean-Luc DEGRAIX
pour le comité de sauvegarde de l'église Notre-Dame à St-Chamond


EGLISE NOTRE DAME : QUELS CHOIX ?

Nous risquons, si nous ne prenons pas les devant au niveau de la réflexion concernant l’Eglise Notre-Dame, de nous trouver enfermés dans des questions simplistes au moment de la consultation de la population par la municipalité au sujet du devenir de cet édifice.

Une consultation de la population concernant l’Eglise Notre-Dame exige, pour être sérieuse, de recevoir le maximum de réponses. Mais, c’est bien à cause d’une des questions qui pourraient être posées concernant la démolition de cet édifice qu’il y a un risque de réponses qui ne soient pas éclairées par suffisamment d’information.

La question piège la plus risquée pour l’avenir de cette église, serait de demander à la population qui est pour ou contre sa démolition. Mais comment pourrait-on voter sur une telle question, sans avoir eu connaissance des projets de rénovation, s’il y en a eu ? Or c’est bien là, la question essentielle.

Si au lieu de dépenser, pour ne pas dire dilapider, 35 000 Euros pour une étude destinée à chiffrer le coût de cette démolition, la municipalité avait utilisé, dès le début de sa mandature, cette somme importante pour financer, par le jeu d’un concours des projets de rénovation, nous aurions au moins au moment de la consultation à apprécier différentes propositions concernant éventuellement des usages différents pour cet édifice.

Avec cette somme une association aurait pu être créée en vue d’apporter des éléments d’information pratiques aux personnes désireuses de participer à un concours d’idées : remise de plans, connaissance historique, volumes disponibles, à conserver pour un usage religieux, maquettes… Un appel aurait pu être lancé par exemple auprès de l’école d’architecture de Saint-Etienne ou d’ailleurs, afin de sensibiliser des étudiants en fin de cycle désireux de produire un mémoire de fin d’études.

Nous nous trouverions au moment de la consultation en face de projets, même sommaires, susceptibles d’éclairer les choix de la population lors d’une consultation. Un dialogue aurait pu être entrepris entre le clergé, la municipalité et la population, en vue d’envisager l’hypothèse où ce lieu devrait rester pour tout, ou partie un lieu de culte.

Avoir perdu plus de dix mois après les élections municipales pour nous retrouver en face de questions générales touchant à cet édifice sans avoir la possibilité de nous prononcer en face de diverses propositions est désolant. Le fait, de l’entrée récente dans l’arène politique, d’une nouvelle municipalité, ne peut en rien justifier le retard préjudiciable pour ce bâti de n’avoir pas été mis hors d’eau.

Quel temps nous reste-il pour avoir le bénéfice de contre-propositions pour apprécier d’autres usages de ce volume exceptionnel ? Allons nous voter sans perspectives d’avenir ? Allons nous nous prononcer sans qu’il y ait eu le moindre débat ? Allons-nous nous inscrire dans une démarche négative de destruction, ou dans un cheminement positif de réhabilitation ? Comment, si le oui à la destruction l’emportait se comporterait la municipalité ? Quels choix feraient les élus ?

L’incohérence d’une consultation

Pourquoi vouloir faire une consultation adressée à toute la population de Saint-Chamond et poser en substance, parmi 3 questions, le choix suivant "êtes vous pour ou contre la démolition de l’église ?"

A supposer, qu’à la question, « pour ou contre la démolition de l’église », il puisse résulter, du fait d’une information insuffisante une réponse en faveur de la démolition, alors les élus suivront-il ce choix ? Or parmi les élus, certains adjoints laissent entendre aujourd’hui que l’église ne sera pas détruite. Alors prendront-il publiquement fait et cause contre un choix populaire discutable de détruire cet édifice ?

Il serait autrement plus honnête que tous les élus du conseil municipal : les socialistes avec ses composantes, ainsi que l’opposition, procèdent, avant même la consultation, à un vote, lors d’un conseil municipal sur cette question. Nous saurions alors clairement leur position. S’abriter derrière le résultat d’une consultation pour prendre une décision et choisir ensuite relève d’une absence de courage et d’honnêteté politique. En tant que citoyens, nous avons aussi le droit de connaître le positionnement du conseil municipal avant la consultation.

La démocratie participative a des limites
, elle doit être la représentation objective, à partir d’une information préalable bien faite, de toute consultation suffisante et non tronquée.

Les élus sont élus pour faire des choix

Qu’aujourd’hui, cette municipalité se rende compte de son erreur de vouloir proposer à la consultation la question de la démolition de l’église, après tout pourquoi pas, mais que les élus majoritaires persistent et signent en sachant tout l’irrationnel et la stupidité de vouloir démolir cet édifice relèverait d’une grave erreur de jugement.

Si l’erreur est humaine, ce serait faire preuve de lucidité et d’honnêteté que d’abandonner de poser cette question à la consultation populaire. Les élus se grandiraient de changer d’avis en évitant de provoquer une opposition qui ne pourra que croître rapidement avec détermination.

Il n’y a pas un état de délabrement tel de cette église qui puisse justifier sa démolition. Quand les échafaudages de la rue du rivage seront enlevés, nous serons tous surpris par la qualité de la rénovation et la nécessité de conserver cette église. Il faudra être obtus pour ne pas se rendre compte de l’apport visuel positif que va nous offrir ce bâti qu’il nous faut impérativement conserver.

 

LA DESTRUCTION SERAIT UNE FAUTE FINANCIÈRE

Sommes déjà dépensées après achèvement des travaux de la Rue du Rivage : 4,5 millions d'euros (auxquelles il faut retrancher la somme de 1,3 million d'euros au titre de l'indemnité perçue pour les désordres survenus sur le clocher nord).

Sommes à dépenser pour terminer la rénovation extérieure : 2,5 millions d'euros.

Sommes à dépenser pour une éventuelle destruction : 3 millions d'euros.

Où est l'économie pour le contribuable ?

LA DESTRUCTION SERAIT UNE FAUTE ESTHÉTIQUE ET CULTURELLE

La disparition de l'église laisserait un trou béant dans le paysage urbain, défigurant pour longtemps un lieu emblématique au cœur de notre ville.

La disparition de l'église priverait la commune d'un lieu de culte et d'un site potentiel pouvant accueillir à l'avenir des manifestations culturelles ouvertes à tous (concerts, expositions...).

LA DESTRUCTION SERAIT UNE FAUTE HISTORIQUE

Une ville est une histoire. Nous sommes héritiers d'un passé et notre devoir est de le transmettre à nos enfants.

Préserver l'église, c'est préserver un lieu qui a été vivant et qui redeviendra vivant.

Consacrée en 1881, l'Eglise Notre-Dame appartient à l'identité patrimoniale de Saint-Chamond.

Elle est également l'image « voyageante » de notre cité.

 



 


« Il y a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, détruire, c’est dépasser son droit. »

Victor Hugo, Guerre aux démolisseurs (1825).

LE TEMPS EST COMPTÉ, L'EGLISE EST EN DANGER !
REJOIGNEZ-NOUS ET VENEZ NOMBREUX !