La
destruction de l'église Notre-Dame est pour nous tout simplement
inacceptable pour les raisons suivantes :
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Depuis
la rénovation de sa façade principale, l'église
a pris pour beaucoup d'entre nous une dimension imposante
dans la ville. Cette dimension exceptionnelle est soulignée
par l'aménagement récent de la place de la liberté. |
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Le
patrimoine architectural de notre ville est plutôt réduit
et ce serait une perte majeure pour tous les Saint-Chamonais
que de perdre cette valeur essentielle. |
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L'église
n'est pas uniquement la propriété de Saint-Chamond,
mais de toute la communauté religieuse et laïque
de la Vallée du Gier, ainsi que de toutes les personnes
extérieures qui ont pu et qui pourront, nous l'espérons
encore, apprécier l'usage et la valeur architecturale
de cet édifice. |
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Le
matériau de base essentiel de l'église est la
pierre. Celle-ci est particulièrement noble, elle a
demandé des efforts considérables à ceux
qui l'ont façonnée ainsi que les autres matériaux
: vitraux, boiseries, marbre... Nous devons honorer ces bâtisseurs
et respecter le travail qu'ils ont du produire pour dresser
cet édifice. |
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Nous
serions incapables de refaire une telle église avec
de tels matériaux, le prix en serait prohibitif. |
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L'esthétique
de la place est particulièrement relevée et
réellement valorisée par la présence
de l'église. |
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Ce
lieu de prière a aussiété un lieu fort
de la religiosité et de l'histoire des hommes, ainsi
qu'un espace de sérénité et de méditations
diverses portant plus de 150 années de l'histoire de
notre ville... |
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Nous
prenons très au sérieux le principe même d'une
question pouvant entraîner la démolition de l'église
Notre-Dame alors que les trois quarts de la rénovation ont
été réalisés et financés.
Viendrait-il à l'esprit d'une seule personne censée
de vouloir détruire sa propre maison en cours de construction,
finie aux trois quarts dans sa mise en oeuvre et son financement
?
Il en coûterait pour la démolir presqu'aussi
cher que pour achever sa rénovation !!
Dans
ce contexte, nous trouvons inadmissible que 35 000 Euros aient pu
être débloqués pour une étude portant
sur la destruction de cette église.
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Si
cette somme avait été mise à la disposition
de volontaires désireux de participer à une
prospective en vue d'une autre valorisation de l'édifice,
la population aurait pu s'approprier ce volume exceptionnel
en vue d'autres aménagements pouvant nous faire au
moins rêver.
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Enfin
nous tenons à rappeler que l'église est un lieu consacré
qui appartient d'abord à l'Eglise et qu'il est par conséquent
normal et indispensable que le clergé puisse exprimer prioritairement
ses aspirations quant au devenir de cet édifice. |